découverte de 2 000 chats morts destinés à la médecine traditionnelle
Certains Vietnamiens pensent en effet que les extraits d’os de chat peuvent soigner des maladies telles que l’asthme et l’ostéoporose.
Deux mille carcasses de chats entreposées dans la chambre froide d'un abattoir de la province de Dong Thap, dans le delta du Mékong (sud). C'est la découverte sordide qu'a faite jeudi 16 février la police vietnamienne, selon les médias d'État. La police a également trouvé 480 autres chats vivants, selon le journal officiel de la province. D'un volume total de quatre tonnes, les carcasses étaient entreposées avant d'être transformées en produits de médecine traditionnelle par un long processus d'ébullition, selon le journal.
Certains Vietnamiens pensent en effet que les extraits d'os de chat peuvent aider à soigner des maladies telles que l'asthme et l'ostéoporose. Les carcasses congelées ont maintenant été détruites, tandis que les chats qui ont pu être sauvés feront l'objet de contrôles sanitaires.
Un million de chats victimes de ce commerce chaque année
La consommation de chiens et de chats est toujours légale au Vietnam, et de nombreux restaurants du pays servent de la viande, mais les personnes impliquées
dans ce commerce doivent fournir des certificats attestant l'origine des animaux. L'abattoir de Dong Thap n'a pas produit de documents autorisant l'abattage et détaillant la traçabilité. Personne n'a été arrêté dans cette affaire jusqu'à présent.
Selon l'ONG Four Paws International, jusqu'à un million de chats sont victimes de ce commerce chaque année au Vietnam. En Asie, la médecine traditionnelle alimente également un commerce illégal d'espèces sauvages, et le Vietnam est à la fois un centre de consommation et de transit.